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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 02:02

Qui peut comprendre aujourd’hui, alors que Deleuze n’a jamais été autant lu et relu, cette exclamation qui clôt le splendide chapitre « Porcelaine et volcan » de Logique du Sens : « ô psychédélie ! » Les quelques lignes qui suivent ont le sens d’une anamnèse, modeste et rapide, destinée aux nouvelles générations, d’une époque où quelques individus se sont lancés dans l’étrange aventure de l’exploration psychique ou de la « schizophrénie expérimentale ». Quelque chose a alors eu lieu qui est resté sans suite, qui n’a pas été repris ni « sauvé », ni intégré par aucune culture. Or, s’il est dommage, de manière générale, que l’expérience se perde, il est d’autant plus regrettable que celle-ci se soit effacée, que les drogues psychédéliques continuent à être consommées dans l’ignorance la plus totale de leurs dangers spécifiques.

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L’expérience de la drogue a alors lieu sans qu’aucun discours ne soit là pour la soutenir (analogue en cela à l’amour, selon Roland Barthes), sinon ces discours inadéquats que proposent le corps social et qui ne parlent qu’en termes de plaisir-déplaisir plus ou moins dangereux, licites ou illicites, alors que le problème soulevé pourrait bien être celui de l’accès à une certaine « vérité ». On ne luttera jamais contre le danger de la drogue qui peut, en effet, parfois, être extrême, en méconnaissant sa puissance qui est n’est pas puissance d’illusion, tout au contraire.

 

1 . Propos rapporté par Thierry Voeltzel in Vingt ans et après, texte établi par Mireille Davidovici,(...)

3La drogue est donc le plus souvent envisagée dans la perspective de la clinique, de l’anthropologie ou de la littérature. Il est très rare que la philosophie s’y intéresse. Pourtant l’expérience psychédélique – littéralement : « qui rend l’esprit clair ou évident » – ne devrait pas laisser indifférents ceux parmi les philosophes qui n’abandonnent pas aux sciences l’exploration de la psyché. Si le philosophe se détourne de la drogue c’est sans doute par amour de la sobriété et de la lucidité. Pourtant ceux qui se sont risqués dans ces parages ont souvent eu la surprise de ne pas perdre pied dans l’irréalité, bien au contraire, ainsi Michel Foucault : « … moi ce qui m’a frappé dans la drogue…, c’est que c’est absolument loin de vous couper de la réalité » 1. Notre question devrait alors être la suivante : qu’est-ce que les drogues psychédéliques sont à même de « révéler » ? Y a-t-il un enseignement de la drogue ?

 

2 . Rig Veda, cité par Michaux, in L’Infini turbulent, p. 22.

 

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Notre hypothèse est que les drogues psychédéliques peuvent bien être dites, en effet, « révélatrice de l’esprit », mais qu’il s’agit là d’une « révélation sans révélation », la psyché n’étant pas un objet susceptible de se présenter jamais en tant que tel, mais une ouverture dans laquelle le sujet de l’expérience se dissipe et s’évapore. Expérience d’une dissolution où « ce qui apparaît » n’apparaît à proprement parler à « personne », le pullulement des apparitions ou des phénomènes, les « hallucinations » (qui sont autant de perceptions bien fondées), « hyper-réelles », n’étant jamais que secondes par rapport à l’épreuve de la perte du moi, épreuve du vide ou de l’absence, sans aucun manque cependant, durant laquelle l’enjeu consiste tout entier à être « sans moi ». « Expérience déchiquetée », comme l’écrit Artaud, voyage qui consiste en un émiettement fabuleux de la subjectivité. Les visions sont donc à la fois d’une précision déchirante et comme inessentielles : elles passent au second plan sur le fond de la « révélation sans révélation » d’un espace autre, sans commune mesure : « Je suis une vaste plaine, un océan d’étendue » 2. Seuls les débiles usent des drogues psychédéliques dans le but de se procurer de jolies hallucinations. Ils seront les premier surpris, probablement très désagréablement de ce qui va leur arriver. L’hallucination est une image qui prend vie, mais l’essentiel est la lumière qui l’éclaire, le vide où elle surgit, l’espace où elle vibre. L’important n’est jamais l’hallucination elle-même, mais leur pullulement, la quantité invraisemblable de ce qui se donne à voir et à entendre dans des temporalités ralenties, accélérées, multipliées.

 

3 . L’Infini turbulent, p. 19.

4 . L’expérience de la drogue, c’est « la métaphysique saisie par la mécanique », Michaux, Misérables(...)

 

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Pour se dire, l’expérience doit puiser, au petit bonheur la chance, faute d’autres références, dans le répertoire de la littérature mystique universelle. Nous allons voir, en particulier, comment des auteurs aussi différents qu’Artaud ou Michaux (il faudrait citer aussi Jünger) ont eu recours au Livre des Morts Tibétain. Cette littérature sert d’abord de guide pour qui affronte le grand inconnu : « Pour arriver à faire de l’intraitable agitatrice, de la démentielle infinitisante une alliée, il faut à peu près les mêmes dispositions qui se trouvent indiquées dans le Bardo Thödol, pour le voyage dont on ne revient pas, celles que, selon nombre d’enseignements traditionnels, il faut pour affronter les puissances occultes » 3. Une « philosophie de la drogue » devrait alors pouvoir arracher les expérimentateurs à cette tentation de l’occulte. Le premier chapitre de cette philosophie devrait consister en une réélaboration du concept d’expérience lui-même. Un peu de métaphysique 4 devait alors suffire pour échapper au « flot de fange de l’occultisme » (Freud).

 

En fait, l’expérience des drogues psychédéliques devrait plus précisément être appelée une « épreuve ».

 

La notion d’Épreuve


Il faut nommer « épreuve » 5 une expérience qui destitue le sujet de l’expérience de sa position d’expérimentateur « objectif » qui ne serait pas modifié par l’expérimentation elle-même, qui ne s’exposerait pas lui-même au risque de l’expérimentation. À ce terme correspond sans doute la notion allemande d’« Erfahrung » : « Faire une expérience (eine Erfahrung machen) avec quoi que ce soit, avec une chose, un homme, un dieu, demande que cela nous arrive, que cela nous atteigne, nous tombe dessus, nous retourne et nous change. Dans cette expression « faire » ne signifie justement pas que par nous-mêmes nous mettions en train l’expérience; faire, c’est ici passer les épreuves (durchmachen), endurer, accepter (empfangen) ce qui nous atteint en s’accordant à lui » 6.

 

5 . Cf. Michaux, Les Grandes Épreuves de l’esprit.

6 . Martin Heidegger, Acheminement vers la parole, p. 143.

7 . Henri Michaux, L’Infini turbulent, Paris, Mercure de France, 1971, p. 33.

8 . « Eine Phantasie für die Wahrheit des Realen », Conversation avec Eckerman, 25 décembre 1825.(...)

9 . Ibn Arabi, Fosûs al-Hikam, in Cynthia Fleury, Métaphysique de l’imagination, éd. D’écarts, 200, p.(...)

 

Prenons un exemple significatif : en se promenant sous l’emprise de la mescaline quai des Grands Augustins, Michaux remarque que cette grande artère souffre d’« un manque étrange sur lequel je ne saurais mettre le doigt. Elle manque sans doute de moi, de tout ce que j’y mets d’ordinaire » 7. L’épreuve consiste donc à apercevoir enfin le monde, pour ainsi dire, tel quel, sans les écrans symboliques dont nous avons l’habitude de le parer. Épreuve d’une certaine désubjectivation qui est du même coup « objectivation ». Le désir du drogué s’investit alors tout entier dans la perception d’un « trop de réalité ». L’enchantement qui peut sans cesse virer en torture consiste en une « imagination pour le réel » 8 (pour emprunter une expression à Goethe qui n’était pas un drogué). Imagination n’est pas illusion. Parler des drogues, comme nous le faisons ici dans la perspective d’une certaine « vérité », c’est s’attaquer au dogme – tout au moins dans le cas des drogues psychotropes – de « la drogue pourvoyeuse d’illusion ». Peut-être faudrait-il alors lire les sept cents pages de la Métaphysique de l’imagination de Cinthia Fleury, qui cite Ibn Arabi : « Sache que tu es imagination et la totalité de ce que tu perçois, et que tu dis être du non-moi, est imagination, car l’existence tout entière est imagination en imagination » 9.

 

10 . Michaux rapporte que Paulhan après une expérience aurait dit : « on n’en sort pas fier ». Ce que c(...)

11 . « “Flipper” ce mot de cent jours et de cent personnes », disait Jean-Pierre Léaud dans La Maman et(...)

 

L’expérience que procure les drogues psychédéliques peut donc être dite une épreuve au sens où elle ne laisse pas intact le sujet de l’expérience, et où elles le contraignent à une rencontre avec son inconsistance. « Épreuve » est un bon mot que Michaux n’a pas choisi par hasard, non pas parce qu’il évoque l’héroisme 10 (et effectivement l’expérience de la drogue peut devenir infernale 11), mais parce qu’il fait penser au procédé des peintres qui impriment à l’aveugle des formes et des couleurs sur une surface. Il s’agit de se laisser envahir par le dehors ou par l’envers de la conscience où l’on se tient d’ordinaire enfermé comme dans une petite chambre. Épreuve d’une « révélation sans révélation » puisqu’il ne restera rien de l’expérience qui pourrait être appropriable et capitalisable. La mémoire de l’expérience n’est plus que la contre-épreuve de l’épreuve avec laquelle il restera cependant à se débattre une vie durant.

 

On comprend alors la tentation de recourir à la doctrine du bouddhisme et du bouddhisme du plus haut niveau : celui des Tibétains. La drogue, en provoquant des contrastes violents d’états de conscience, révèle à quel point celle-ci est labile, flottante intermittente, à quel point nous vivons tous ordinairement dans une sorte d’hypnose ou de somnambulisme. C’est la conscience elle-même qui pourrait bien, finalement, être une drogue, comme l’a aperçu Walter Benjamin lorsqu’il évoque de manière foudroyante « cette drogue la plus terrible de toutes, qui est nous-mêmes, et que nous absorbons dans la solitude ». La prise de drogue va alors entraîner l’interruption de ce régime ordinaire de la conscience, et un réveil paradoxal, comparable à l’épreuve du Bardo tel que le décrivent les anciens Tibétains.

 

La notion de Bardo


« Tu t’en vas,

dit l’immonde tutoiement du Bardo,

et tu es toujours là,

tu n’es plus là

mais rien ne te quitte

tu as tout conservé

sauf toi-même

et que t’importe puisque

le monde

est là.

Le monde, mais ce n’est plus moi.

et que t’importe,

dit le Bardo,

c’est moi. »

Artaud 12.

 

12 . Antonin Artaud, « Aliénation et Magie noire », in Œuvres Complètes, XII, p. 58.

13 . Cf. Le Livre des Morts Tibétain, Paris, Maisonneuve, 1979.

 

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Artaud et Michaux, et d’autres, ont eu recours à un concept d’origine tibétaine 13 pour décrire certains états de conscience modifiée provoqués par la drogue ou les électrochocs. Le Bardo est l’état intermédiaire entre la mort et la renaissance (Bar : entre, Do : deux). L’âme du défunt traverse différentes épreuves dont la première et la plus importante est celle d’une vacuité qui est aussi une lumière claire et aveuglante. Peu à peu des formes surgissent et, s’il ne sait pas se maintenir dans la pure vacuité, le défunt va retrouver une identité et une matrice. L’expérience de la mort/renaissance est donc celle d’un entre-deux où le sujet fait l’épreuve à la fois de son impermanence et de sa persistance à travers les métamorphoses. Il traverse des formes qui sont comme des habitations transitoires qui le définissent provisoirement. Les dieux effrayant ou bienveillant doivent être traités comme des apparitions sans réalité. Le guide – car le Bardo Thödol est une sorte de manuel de navigation dans l’entre-deux – conseille au défunt de renoncer à des identifications/renaissances séduisantes qui se proposent sans cesse à lui. Il encourage à la non-identification avec ces entités qui sont des risques permanents d’enfermements. Ce « livre des morts » est donc riche en conseils pour les vivants. Et il doit être possible d’en faire un usage qui n’implique aucune orthodoxie :

 

14 . Antonin Artaud, op. cit.

« J’ai à me plaindre d’avoir dans l’électrochoc rencontré des morts que je n’aurais pas voulu voir. Les mêmes que ce livre imbécile appelé Bardo Thödol draine et propose depuis un peu plus de quatre mille ans. Pourquoi ? Je demande simplement : Pourquoi ? » 14

 

Prudence

 

Cette esquisse d’une « philosophie de la drogue » devrait inciter finalement à une très grande prudence dans l’usage et les expérimentations. « Il faut de toute nécessité se présenter bien à l’infini » 15. Mais aussi il pourrait s’agir finalement d’un encouragement à l’abstention. Les conditions aujourd’hui ne sont pas bonnes pour des expérimentations sereines. La qualité des produits est douteuse : ils assomment plus qu’ils ne révèlent. Deleuze avait lu chez Miller qu’il était possible se soûler à l’eau pure. Sans doute doit-il être possible de capter la puissance des drogues sans se transformer en drogué. L’expérience de la drogue est l’expérience de ce que la drogue révèle et non de la drogue elle-même comme produit ou entité. « In vino veritas, écrit Jünger, – cela ne signifie pas qu’elle est cachée en lui. Ce mot veut dire, bien plutôt, qu’il permet d’agir à une force toujours présente et qui lui est étrangère » 16. Il ne devrait donc pas être totalement impossible d’accéder à cette « révélation sans révélation » dans la plus grande sobriété, à l’aide des seules forces de la pensée.

 

15 . L’Infini turbulent, p. 19.

16 . Ernst Jünger, Approche, drogue et ivresse, p. 103.

 

Notes

 

1. Propos rapporté par Thierry Voeltzel in Vingt ans et après, texte établi par Mireille Davidovici, Grasset, Paris, 1978.

2. Rig Veda, cité par Michaux, in L’Infini turbulent, p. 22.

3. L’Infini turbulent, p. 19.

4. L’expérience de la drogue, c’est « la métaphysique saisie par la mécanique », Michaux, Misérables miracles, p. 128.

5. Cf. Michaux, Les Grandes Épreuves de l’esprit.

6. Martin Heidegger, Acheminement vers la parole, p. 143.

7. Henri Michaux, L’Infini turbulent, Paris, Mercure de France, 1971, p. 33.

8. « Eine Phantasie für die Wahrheit des Realen », Conversation avec Eckerman, 25 décembre 1825.

9. Ibn Arabi, Fosûs al-Hikam, in Cynthia Fleury, Métaphysique de l’imagination, éd. D’écarts, 200, p. 235.

10. Michaux rapporte que Paulhan après une expérience aurait dit : « on n’en sort pas fier ». Ce que cette épreuve a aussi de « misérable », c’est son incroyable facilité. Cette métaphysique expérimentale et à la portée de tous a son côté déplaisant. C’est comme si on avait invité des journalistes à la Crucifiction, dit encore Michaux. « Infini mal mérité » (L’Infini turbulent, p. 201).

11. « “Flipper” ce mot de cent jours et de cent personnes », disait Jean-Pierre Léaud dans La Maman et la Putain.

12. Antonin Artaud, « Aliénation et Magie noire », in Œuvres Complètes, XII, p. 58.

13. Cf. Le Livre des Morts Tibétain, Paris, Maisonneuve, 1979.

14. Antonin Artaud, op. cit.

15. L’Infini turbulent, p. 19.

16. Ernst Jünger, Approche, drogue et ivresse, p. 103.

 

 

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 19:31

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Mis à jour (Samedi, 17 Décembre 2011 09:05)

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